Comment saisir les nouveaux visages de la Terre ? Frédérique Aït-Touati / EPFL Architecture, Fondation Culture du bâti Suisse
Event details
| Date | 23.11.2022 |
| Hour | 12:00 › 13:00 |
| Speaker | Frédérique Aït-Touati / Modération : Véronique Patteeuw |
| Location | |
| Category | Conferences - Seminars |
| Event Language | French, German |
Comment saisir les nouveaux visages de la Terre ?
Cartes, scènes et récits des métamorphoses terrestres
Par Frédérique Aït-Touati
Modération : Vérnoique Patteeuw
La Terre est difficile à appréhender. Face au décalage entre notre perception et cette entité qui nous dépasse, la modernité occidentale a inventé une multitude de dispositifs optiques, architecturaux, cartographiques et conceptuels pour concevoir et représenter notre planète : altas, globes, théâtres du monde ont construit notre image du monde. Or, depuis quelques décennies, la Terre telle que nous la concevions semble changer de forme, d’agency, de définition. Elle réagit à nos actions. Ce n’est plus seulement le temps, c’est l’espace qui est « out of joint », comme disait Hamlet. Les concepts de Gaïa, de zone critique, de système terre, de terrestre ou de planétaire invitent à repenser ou à élargir sa définition.
Travaillant depuis une dizaine d’années avec des artistes et des philosophes réunis autour de ces questions, j’évoquerai une série d’expériences que j’ai menées : avec Bruno Latour au théâtre (et ma compagnie Zone Critique), avec des architectes, des performeurs, des philosophes, des géologues, des biologistes ou des anthropologues en construisant des « cartographies potentielles » : les arts et les sciences s’associent de nouveau pour tenter de comprendre, et d’accompagner, ces métamorphoses.
Cartes, scènes et récits des métamorphoses terrestres
Par Frédérique Aït-Touati
Modération : Vérnoique Patteeuw
La Terre est difficile à appréhender. Face au décalage entre notre perception et cette entité qui nous dépasse, la modernité occidentale a inventé une multitude de dispositifs optiques, architecturaux, cartographiques et conceptuels pour concevoir et représenter notre planète : altas, globes, théâtres du monde ont construit notre image du monde. Or, depuis quelques décennies, la Terre telle que nous la concevions semble changer de forme, d’agency, de définition. Elle réagit à nos actions. Ce n’est plus seulement le temps, c’est l’espace qui est « out of joint », comme disait Hamlet. Les concepts de Gaïa, de zone critique, de système terre, de terrestre ou de planétaire invitent à repenser ou à élargir sa définition.
Travaillant depuis une dizaine d’années avec des artistes et des philosophes réunis autour de ces questions, j’évoquerai une série d’expériences que j’ai menées : avec Bruno Latour au théâtre (et ma compagnie Zone Critique), avec des architectes, des performeurs, des philosophes, des géologues, des biologistes ou des anthropologues en construisant des « cartographies potentielles » : les arts et les sciences s’associent de nouveau pour tenter de comprendre, et d’accompagner, ces métamorphoses.
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