En route pour la sobriété numérique ? Case study sur l’impact des infrastructures du numérique

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Event details

Date 12.10.2022
Hour 11:4512:45
Speaker Edouard Bugnion, Sophie Quinton, Clément Marquet, Amael Parreaux-Ey
Location
Category Conferences - Seminars
Event Language French

Venez participer à une table-ronde avec des experts, pour parler de sobriété numérique, dans le cadre de la journée « En route pour la sobriété numérique » organisée par l’HEPIA Genève. La conférence portera sur un enjeu spécifique : l’impact des infrastructures numériques avec notamment l’impact des data centers. L’EPFL en compte un certain nombre, et est au cœur de cette problématique. Quelles démarches les institutions et les entreprises peuvent entreprendre pour diminuer cet impact ?

Intervenant·es :

Edouard Bugnion, conseil scientifique d'EcoCloud, professeur ordinaire à l'EPFL, Laboratoire des systèmes de centres de données
Edouard Bugnion a rejoint l'EPFL en 2012, où il se concentre sur les systèmes de centres de données. Ses domaines d'intérêt comprennent les systèmes d'exploitation, l'infrastructure des centres de données (systèmes et réseaux), et l'architecture informatique. Avant de rejoindre l'EPFL, Edouard a passé 18 ans aux États-Unis, où il a étudié à Stanford et cofondé deux startups : VMware et Nuova Systems (rachetée par Cisco). Chez VMware, de 1998 à 2005, il a joué plusieurs rôles dont celui de CTO. Chez Nuova/Cisco, de 2005 à 2011, il a contribué à la mise en place de l'équipe d'ingénierie de base et est devenu le vice-président/chef de la direction du groupe de technologie des serveurs, de l'accès et de la virtualisation de Cisco, un groupe qui a mis sur le marché la plateforme Unified Computing System (UCS) de Cisco pour les centres de données virtualisés.
EcoCloud est le seul et unique centre universitaire de ce type à permettre la création de données intelligentes et respectueuses de l'environnement grâce à des plates-formes de données résilientes, efficaces, sûres et fiables. Sa mission est d'assurer un leadership de classe mondiale et de stimuler l'innovation dans le domaine des plates-formes et des technologies de données résilientes, efficaces, sécurisées et fiables. L'objectif est de relever les grands défis nationaux et mondiaux en matière de technologies de l'information qui nous concernent tous.

Sophie Quinton, chargée de recherche en informatique à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria), à Grenoble.
Experte en vérification de systèmes embarqués, proche de la R&D dans l’industrie automobile, l’urgence écologique l’a amenée à prendre du recul sur ses activités de recherche, et plus généralement sur le rôle des chercheurs et chercheuses dans notre société. Elle s’intéresse désormais aux impacts environnementaux du numérique, en étudiant notamment les méthodes d’estimation du potentiel des technologies numériques pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Elle est chargée de mission « Sciences, environnements, sociétés » à l’Inria Grenoble, où elle a monté avec Éric Tannier les ateliers SEnS qui ont pour objectifs d’ouvrir un espace de discussion sur les impacts sociaux et environnementaux de la recherche scientifique. Elle est également co-animatrice du groupe de travail «Politiques environnementales du numérique » du Centre Internet & Société (CNRS) et membre du réseau de recherche EcoInfo

Clément Marquet, assistant de recherche en sciences, techniques et sociétés au Centre de Sociologie de l’Innovation (CSI) de Mines Paris – PSL.
Ses travaux de thèse et de postdoctorat ont porté sur les infrastructures numériques (data centers, câbles sous-marins de télécommunication), leurs rôles dans l’aménagement du territoire, leurs conséquences environnementales et les controverses qu’elles peuvent susciter à différentes échelles. Ses recherches récentes s’intéressent aux enjeux politiques et économiques de la mise en chiffre de l’empreinte environnementale du numérique. Clément co-anime le groupe de travail « Politiques environnementales du numérique » du Centre Internet & Société (CNRS) et est notamment l’auteur de « Ce nuage que je ne saurais voir. Promouvoir, contester et réguler les data centers à Plaine Commune » (Tracés, 2018) et avec Guillaume Carnino de « Les data centers enfoncent le cloud : enjeux politiques et impacts environnementaux d’Internet » (Zilsel, 2018),

Amael Parreaux-Ey, Chief Executive Officer chez Resilio
Resilio accompagne entreprises et organisations publiques vers la sobriété numérique. D’abord auteur d’une étude pionnière sur l’impact environnemental du numérique à l’EPFL, Amael est ensuite intervenu avec son équipe pour des missions similaires à l’Université de Lausanne, pour la Ville de Lausanne ou le Canton de Vaud. En pleine ascension, Resilio est aujourd’hui soutenue par l’EPFL à travers les dispositifs d’aide aux start-ups EPFL Changemakers et Blaze et s’engage pour une transformation numérique responsable en se spécialisant dans l’analyse environnementale du numérique et l’éco-conception qui en découle.

Modération: Andrea Quilici, Project Manager & Analyste de recherche chez Resilio et Président de Global Earth Horizon Talk (GEHT)

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  • Zero Emission Group (ZEG)

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Numérique responsable Sobriété numérique

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