WALK ZIS WAY, déambulation musicale sur le Campus
Event details
Date | 22.05.2024 |
Hour | 11:30 › 14:30 |
Speaker | Laurent Estoppey, saxophoniste |
Category | Cultural events |
Laurent Estoppey, saxophoniste, marchera en improvisant sur le Campus de l’EPFL, en écoute attentive des paysages sonores traversés. Durant 3 heures, il parcourera en boucle les allées de l'Ecole selon l'itinéraire ci-dessous. Le public pourra le suivre, ou simplement le regarder passer.
Le CDH-Culture pilote cette démarche qui instille de manière furtive, presque improvisée et non spectaculaire, une performance musicale originale. A l’EPFL, l’art n’a pas de lieu spécifique, il s’infiltre telle une sève vivifiante dans tous les espaces possibles, augmentant ainsi l’innervation artistique au cœur même des lieux d’études et de formations.
UN PROJET ARTISTIQUE LIÉ À UNE RECHERCHE
Walk Zis Way est l’aspect performatif d’un projet de recherche-création dans le cadre du programme doctoral SACRe Paris PSL-ENS / ArtSearCH Lausanne HEMU HES-SO dont l’intitulé est : Des espaces aux lieux, en-quête déambulatoire du concert « idéal ».
Laurent Estoppey explique les enjeux de sa recherche : « L’explosion du numérique et de l’intelligence artificielle renforce encore ma conviction de la nécessité de rapports intimes et profondément humains autour du son et de la musique. Les espaces publics, au-travers de leur paysage sonore, de leurs propriétés spatiales, géographiques, sociologiques, culturelles et économiques offrent d’innombrables sources d’inspiration, de terrains d’expérimentation et d’invitation aux rencontres. Mais quels types de lieux peuvent favoriser ces moments de rencontres et se transformer en discussions fécondes et concerts imprévus ? Afin de répondre à cette question, je crée un rituel de marches hebdomadaires de trois heures durant lesquelles j’improvise avec mon saxophone, en dialogue avec le paysage sonore, afin de me rendre disponible à un état de concert « idéal ». Etre en état d’écoute et d’attention permanent à tous les paramètres sonores environnant m’amène à jouer de manière très douce, attirant très peu l’attention (en opposition à la posture d’un·e musicien·ne de rue qui au contraire cherchera à imposer sa présence et à attirer l’auditeur·ice). Ceci remet en question mon vocabulaire musical, le transforme, le développe, efface également la barrière entre lieu de travail/répétition et le lieu de représentation. Dans un premier temps, les marches se déroulent dans l’espace urbain, principalement en Suisse et aux Etats-Unis (ma vie étant partagée entre ces deux pays) à la manière des dérives psychogéographiques situationnistes, puis pourront être (re)cadrées selon des critères prédéterminés. Elles sont filmées et analysées à l’aide d’outils appartenant aux champs de la géographie et de la musicologie afin d’apporter de nouvelles sources de réflexions sur notre relation à l’environnement sonore, l’improvisation libre, le lieu de concert et l’ouverture au public.»
LA MARCHE À L’EPFL
A ce jour, une quinzaine de marches ont eu lieu aux Etats-unis, à Buenos-aires, Paris et Neuchâtel. Chacune de ces marches (à l’exception d’une seule) s’est déroulée sur un mode de « dérive », le trajet s’effectuant au gré des intérêts sonores rencontrés.
La marche sur le campus de l’EPFL se déroulera sous forme de boucle, questionnant ainsi le phénomène de répétition d’un même itinéraire.
Ce sera également la première marche qui aura lieu dans un contexte topographique limité, et non dans des espaces urbains résidentiels ou commerciaux. C’est également la première fois qu’une marche est annoncée à l’avance et donc que potentiellement des passant·es soient informé·es de l’événement et souhaitent le suivre.
LAURENT ESTOPPEY
Laurent Estoppey est un musicien suisse, partageant sa vie entre la Suisse et les Etats-Unis.
Après des études au conservatoire de Lausanne, il se consacre principalement aux musiques écrites contemporaines (il collabore avec des compositeurs·trices internationaux·nales et crée ainsi plus de 300 œuvres) et aux musiques improvisées. Il se produit en format de concert, en musique de chambre, en orchestre, en solo, mais également de manière performative et scénique. Il collabore avec des artistes de champs très divers et produit notamment une série de disques d’échanges/remixes à distance (Quadrilatère) et un Artzine pluri-disciplinaire international (envelop/p/e). Il publie une trentaine d’enregistrements sur divers labels.
Egalement pédagogue, il est professeur d’improvisation libre à l’HEMU - après avoir enseigné le saxophone durant plus de vingt ans dans des écoles et conservatoires romands - et est régulièrement invité à animer des workshops et masterclasses. En octobre 2023, il débute une thèse de doctorat recherche-création dans le cadre du programme doctoral SACRe Paris PSL-ENS / ArtSearCH Lausanne HEMU HES-SO.
www.laurentestoppey.com/walk-zis-way
Le CDH-Culture pilote cette démarche qui instille de manière furtive, presque improvisée et non spectaculaire, une performance musicale originale. A l’EPFL, l’art n’a pas de lieu spécifique, il s’infiltre telle une sève vivifiante dans tous les espaces possibles, augmentant ainsi l’innervation artistique au cœur même des lieux d’études et de formations.
UN PROJET ARTISTIQUE LIÉ À UNE RECHERCHE
Walk Zis Way est l’aspect performatif d’un projet de recherche-création dans le cadre du programme doctoral SACRe Paris PSL-ENS / ArtSearCH Lausanne HEMU HES-SO dont l’intitulé est : Des espaces aux lieux, en-quête déambulatoire du concert « idéal ».
Laurent Estoppey explique les enjeux de sa recherche : « L’explosion du numérique et de l’intelligence artificielle renforce encore ma conviction de la nécessité de rapports intimes et profondément humains autour du son et de la musique. Les espaces publics, au-travers de leur paysage sonore, de leurs propriétés spatiales, géographiques, sociologiques, culturelles et économiques offrent d’innombrables sources d’inspiration, de terrains d’expérimentation et d’invitation aux rencontres. Mais quels types de lieux peuvent favoriser ces moments de rencontres et se transformer en discussions fécondes et concerts imprévus ? Afin de répondre à cette question, je crée un rituel de marches hebdomadaires de trois heures durant lesquelles j’improvise avec mon saxophone, en dialogue avec le paysage sonore, afin de me rendre disponible à un état de concert « idéal ». Etre en état d’écoute et d’attention permanent à tous les paramètres sonores environnant m’amène à jouer de manière très douce, attirant très peu l’attention (en opposition à la posture d’un·e musicien·ne de rue qui au contraire cherchera à imposer sa présence et à attirer l’auditeur·ice). Ceci remet en question mon vocabulaire musical, le transforme, le développe, efface également la barrière entre lieu de travail/répétition et le lieu de représentation. Dans un premier temps, les marches se déroulent dans l’espace urbain, principalement en Suisse et aux Etats-Unis (ma vie étant partagée entre ces deux pays) à la manière des dérives psychogéographiques situationnistes, puis pourront être (re)cadrées selon des critères prédéterminés. Elles sont filmées et analysées à l’aide d’outils appartenant aux champs de la géographie et de la musicologie afin d’apporter de nouvelles sources de réflexions sur notre relation à l’environnement sonore, l’improvisation libre, le lieu de concert et l’ouverture au public.»
LA MARCHE À L’EPFL
A ce jour, une quinzaine de marches ont eu lieu aux Etats-unis, à Buenos-aires, Paris et Neuchâtel. Chacune de ces marches (à l’exception d’une seule) s’est déroulée sur un mode de « dérive », le trajet s’effectuant au gré des intérêts sonores rencontrés.
La marche sur le campus de l’EPFL se déroulera sous forme de boucle, questionnant ainsi le phénomène de répétition d’un même itinéraire.
Ce sera également la première marche qui aura lieu dans un contexte topographique limité, et non dans des espaces urbains résidentiels ou commerciaux. C’est également la première fois qu’une marche est annoncée à l’avance et donc que potentiellement des passant·es soient informé·es de l’événement et souhaitent le suivre.
LAURENT ESTOPPEY
Laurent Estoppey est un musicien suisse, partageant sa vie entre la Suisse et les Etats-Unis.
Après des études au conservatoire de Lausanne, il se consacre principalement aux musiques écrites contemporaines (il collabore avec des compositeurs·trices internationaux·nales et crée ainsi plus de 300 œuvres) et aux musiques improvisées. Il se produit en format de concert, en musique de chambre, en orchestre, en solo, mais également de manière performative et scénique. Il collabore avec des artistes de champs très divers et produit notamment une série de disques d’échanges/remixes à distance (Quadrilatère) et un Artzine pluri-disciplinaire international (envelop/p/e). Il publie une trentaine d’enregistrements sur divers labels.
Egalement pédagogue, il est professeur d’improvisation libre à l’HEMU - après avoir enseigné le saxophone durant plus de vingt ans dans des écoles et conservatoires romands - et est régulièrement invité à animer des workshops et masterclasses. En octobre 2023, il débute une thèse de doctorat recherche-création dans le cadre du programme doctoral SACRe Paris PSL-ENS / ArtSearCH Lausanne HEMU HES-SO.
www.laurentestoppey.com/walk-zis-way
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