CLIMACT Seminar Series - Edgard Gnansounou & Helmut Haberl

Présenté par Edgard Gnansounou, Professeur et Directeur du Groupe de recherche en Bioénergie et planification énergétique, EPFL
 

De nombreux pays se sont engagés à la neutralité carbone à l’horizon 2050. Pour atteindre cet objectif, différents types de mesures sont prises, parmi lesquelles figurent la fiscalité environnementale, dont la taxe sur le CO₂ est un exemple. Un autre exemple est la défiscalisation partielle des biocarburants sous la contrainte d’un bilan favorable au regard du développement durable. Les subventions sont un troisième exemple. L’urgence climatique exige de généraliser et d’intensifier certains types d’incitations chaque fois que le choix est possible entre deux produits. 
Mais quels types d’incitations faudrait-il prioriser ? Et si la mise en place d’une « fiscalité environnementale » sous des conditions socialement distributives était une des options radicales à la mesure des enjeux d’une urgence climatique prégnante ? Cela exige cependant de revisiter le paradigme actuel du développement durable qui repose sur les trois domaines autonomes mais interdépendants que sont l’environnement, la société/le social, et l’économie.
Dans cette présentation, le Professeur Gnansounou nous introduira à un autre paradigme du développement durable, où l’économie est incluse dans le social qui à son tour est un sous-ensemble de l’environnement. 
 

Presented by Helmut Haberl, Professor at the Institute of social ecology, University of natural resources and life sciences, Austria
 

Global sustainability crises such as climate heating and biodiversity loss are driven by rising societal use of biophysical resources such as energy and materials, i.e. with social metabolism. The mass of human-made material stocks worldwide, mostly buildings and infrastructures, now equals that of all living organisms on planet earth. Building up the material stocks that underpin services required for social wellbeing consumes an increasing share of humanity’s surging material input. A transformation towards sustainability will require fundamental reshaping of the ‘stock-flow-service’ nexus between accumulation of stocks, flows of materials and energy and the ensuing wastes and emissions, and the wellbeing-contributions derived from social metabolism.